la Consciencialisation
pour une nouvelle civilisation
pour une nouvelle civilisation
De nombreux penseurs, philosophes, urbanistes, journalistes, scientifiques, … mais aussi des citoyens, se mobilisent pour la mise en œuvre de la transition, que ce soit par leurs recherches, leurs réflexions ou par l'exemple actif de solutions concrètes, qui existent ! Les pistes qu'ils ouvrent révèlent qu'il est urgent d'agir, avec la difficulté d'un vaste déni de la situation.
Nous habitons une planète au bord de l'asphyxie. Les ressources renouvelables annuelles étaient, en 2016, épuisées dès le 8 août ; les ressources non renouvelables sont en cours d'épuisement ; la biodiversité est si gravement menacée que les experts parlent d'une « 6e extinction » ; l'activité humaine a, pour la première fois depuis l'aube de l'humanité, modifié le climat jusqu'à porter menace à sa propre survie.
La financiarisation de l'économie et sa dérégulation au niveau mondial , rendues possibles par le développement de l'individualisation, ont accéléré le process ces dernières décennies et engendré entre autres, au-delà des dégâts environnementaux, de graves inégalités humaines conduisant à des famines, des exodes et des guerres.
Les métropoles, points d’ancrage de la mondialisation, sont aujourd'hui communément présentées comme l'avenir tracé de la majorité de l'humanité. La migration massive vers ces grandes villes a provoqué, et provoque toujours dans les pays en développement, la destructuration du territoire, la perte d'autonomie du territoire et des personnes, le creusement des inégalités et l'exclusion sociale. La politique "d’entrepreneurialisme urbain" (gérer la ville comme une entreprise) présente un profil plutôt vertueux, mais elle n'en reste pas moins inopérante en termes de développement local et de "développement durable" et est plutôt génératrice d'un surcroit d'inégalités sociales.
Elles trouvent leur source dans le virage opéré par nos sociétés occidentales entre les XVIIe et XIXe siècles avec l'avènement de la pensée scientifique, présentée comme seule légitime, celui du matérialisme et l'adoption du paradigme de la croissance comme recette économique universelle.
Le siècle des Lumières a permis l’émergence de l’individu comme un sujet libre, dégagé du pouvoir des seigneurs et des religieux, et ce fut une évolution salutaire jusqu’à l’émergence des sciences humaines que l’on ne renie pas. Mais, depuis cinquante ans, la société ultra matérialiste, fondée sur la consommation et la compétition, a renforcé l’individualisme et détruit le lien social. Nous vivons dans un climat d'opposition, de compétition et d'individualisme, nous avons oublié que nous sommes des êtres de relation.
Si nous prenions un peu de distance, comme si nous nous voyions d'une autre planète, nous observerions une espèce consacrant une énergie frénétique à s'auto-détruire !
Pourquoi ce déni de la situation ?
Le déni de la catastrophe s'explique pour une part par le fait que nous n'avons pas de perception directe de ce qui se produit : on ne peut pas voir qu'il y a 400 ppm dans l'air, ni ce que cela change ; on ne perçoit pas l'augmentation de la température moyenne globale ; pas plus que l'extinction des espèces ou la montée des océans... Sauf si l'on y est attentif, car on pourra de moins en moins méconnaître des phénomènes comme la fonte des glaciers ou les épisodes climatiques extrêmes que nous subissons. Car tous les indicateurs d'un effondrement global et imminent sont là.
Le déni est également un dispositif de protection contre l’angoisse intolérable provoquée par l’inconcevable. Nous le développons pour nous protéger, tant que nous ne sommes pas en mesure de gérer le problème, au moins mentalement et émotionnellement. Pourtant, chacun le pressent, nous vivons une période de bouleversements. Nous avons l'intuition que quelque chose va mal. Face à l’incertitude, la peur peut nous paralyser et engendrer déni et repli sur soi.
Sans aucun doute, les menaces sont là, et elles sont bien réelles. Mais si nous avons le courage de les regarder en face, nous avons peut-être une occasion unique de changer notre façon d’être au monde.
Là où nous en sommes, le seul moyen d'enclencher un changement positif est d'agir massivement et en grande urgence. Pour cela, il faut que la majorité de la population mondiale prenne conscience et comprenne les enjeux et les solutions afin de pouvoir se préparer à un nouveau monde.
Une grande campagne de "consciencialisation" peut permettre notre mise en mouvement. La "consciencialisation", est l'acquisition d'une compréhension globale et mondiale des enjeux ; une compréhension profonde de l’interconnexion de toutes les formes de vie ; un sens renouvelé de la seule responsabilité que nous ayons à l'égard de notre environnement : le préserver.
Ce sens de devoir nous permettra de nous adapter aux chocs qui vont se produire et de créer une nouvelle société composée de citoyens conscients, solidaires et libérés de l'aliénation à l'argent.
Cette nouvelle civilisation sera composée de petites régions/communautés interconnectées et résilientes – avec une autonomie alimentaire et énergétique – et le développement d'une économie collaborative et alternative dissociée du profit. Le socle de la transition est donc la transformation de l'humain lui-même, par une démarche réflexive qui l'amène à se considérer comme une espèce consciente de son appartenance à un tout.
L'objectif de l'intervention est donc de développer à la fois une vison holistique de la situation et une conscience – individuelle et collective – de l'appartenance de l'humain à un tout. Il s'agit d'un changement de notre approche du vivant et de l'environnement. Mettre en valeur altruisme et humilité, cultiver la sagesse, apprendre à partager, afin de pouvoir se préparer aux futurs changements...
Cette prise de conscience, que j'appelle la "consciensialisation", doit d'abord passer par la compréhension des enjeux et de l'urgence d'agir.
La Formule :
Une conférence animée par un diaporama et des vidéos, présentée dans un langage accessible à tout public. Elle est continuellement actualisée, et adaptée à tout public (Élus, étudiants...).
Conférence – durée 1.30 H
Questions réponses 1.00 H
L'intervention peut être développé vers des travaux personnalisés dans le cadre de l'éducation.
Le programme de l'intervention :
Qu'est ce que la "Consciensialisation"Urbaniste militante
Spécialisée en conception d'éco lieux (habitat groupés écologiques) et en la conception d'habitat individuel avec l'objectif de haute performance énergétique et grande qualité écologique.
L'esprit des projets – éco conception, dimension sociale, ... – rejoint mes convictions en matière de revitalisation du territoire rural.
Alja Darribère
lmvo7@hotmail.fr
Télécharger ici le dépliant
Conception bioclimatique et écologique